Fulminant frontispices
Vous farfouillez,
Flagorneuses flatulences,
Les fétides forfaits
Des fiers félons
Fendus de funestes festoyances
Pour les foules affolées
Défilé triomphal
Formé de fourbes files
Affalées, vous soufflez
De sulfureuses fientes,
Fulgurants fantoches,
Froids filets de fiel
Fibreuse folie fate,
Edifice faux
Fallacieuse frasque
Frauduleux fracas
Fratrie frelatée
Vous forcez vos fêlures
A feindre des fastes
De phallus infecte.
16 06 95
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...