C'est le recueil le plus copieux de ce que j'ai fait pour le moment. Pourquoi? Je présume que cette année là j'ai eu beaucoup de temps.
Ici, j'innove dans une petite manie qui me plait assez. C'est ce que j'appelle dans mon verbiage personnel les textes longs. Ils sont constitués d'une alternance de textes tantôt en forme libre et tantôt en poèmes dits à forme fixe. Le premier du genre s'appelle "Dame de couleur". En déplacement à Angers, j'avais eu l'occasion de voir la tapisserie de l'Apocalypse. Alors, en m'adressant à Yolande d'Aragon, je me suis remis dans les pas de Jean de Pathmos en y mélangeant ma sauce.
Mais il n'y a pas que ça, hein!
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...