L'automne est venu, la récolte est rentrée,
Il faut que l'on pleure d'un espoir nouveau.
L'image attendue de chaleur enivrée,
Enfin est venue, Octobre nous la vaut.
Le cri des oiseaux dit la joie enfiévrée,
La promesse est tenue, parfum de pavot.
L'automne est venu, la récolte est rentrée,
Il faut que l'on pleure d'un espoir nouveau.
Richesse de pluie emplissant les cuveaux,
La largesse s'orne de folie diaprée.
Bouffées d'avenir, gentillesse parée,
L'allégresse suit à tous les niveaux;
L'automne est venu, la récolte est rentrée.
31/07/97
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...