Tu es naissance Janvier, et puis mort.
Ouvreur des années dans les nuits limpides,
Tu berces les jours de futurs timides,
Extrayant de l'ombre enfin les efforts.
Du temps qui s'en vient tu noues le décor
Et laisse percer un espoir avide.
Tu es naissance Janvier, et puis mort:
Ouvreur des années dans les nuits limpides.
La lumière naît, coulant de ton bord,
Et la peur revient en larmes perfides
Que le bonheur hait sur tes joues livides.
Toi, fruit trop lointain que pourtant l'on mord,
Tu es naissance Janvier, et puis mort.
28/07/97
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...