Reflet d'une fontaine,
Balancement de perce neige,
Emoi de mésange bercée par le vent,
Clarté reflétée sur les prés,
Chaleur d'un matin d'été,
Souffle tiède soulevant les ramures
Est le sourire attendu.
Facétie acrobate,
Nez postiche,
Mirliton,
Paroles insensées,
Contrevérités drolatiques
Et provocantes s'évertuent...
Pour que,
Bouleversement surpris extemporané,
Miroir de soleil caché,
Cristal vite repris,
Aveu concédé, s'illumine,
Eclat instantané,
L'accepteur rire accordé.
15 02 98
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...