A ton retour,
Ton rire s'enivrera
De lumière dorée de la neige.
Tu pourras courir,
Et danser ;
L'herbe des prés suivant l'ondulante harmonie :
Elan accompagné
Du vol des papillons.
Les fantasques sauterelles
T'offriront leur ballet
Quand, couchée sur le dos,
Et reprenant ton souffle,
Tu te noieras de ciel.
Ou bien,
Sous des tonnelles ajourées,
Tu reposeras dans le confort sucré
Des musiques d'oiseaux.
La glycine et le lis
Enchanteront ta peau
Que le soleil câlin
Teintera de son ambre ;
Tandis que la vie retrouvée
Te bercera de paix
En faste langoureux.
26 11 99
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...