Dans ta douceur singulière
Et ton regard attachant,
Ton sourire est de lumière.
Flûtée, charmante et légère,
Ta voix sonne comme un chant
Dans ta douceur singulière
Espérance printanière,
Dans ton visage touchant,
Ton sourire est de lumière.
Gentillesse familière,
Tu fuis ce qui est méchant
Dans ta douceur singulière.
A la fois timide et fière,
Près de moi, en t’approchant,
Ton sourire est de lumière.
Ton œil luit, dans tes paupières,
Avec un éclat aguichant,
Dans ta douceur singulière.
Tu es la vie coutumière.
Dans ton cœur s’effarouchant,
Ton sourire est de lumière.
Fraîche dans tes manières,
Tu es une fleur des champs.
Dans ta douceur singulière,
Ton sourire est de lumière
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...