Dans ton regard nait le rêve ;
Tu es l’espoir matinal
Et ta voix flûtée s’élève.
Tu es la nuit qui s’achève,
La fin de l’ennui banal.
Dans ton regard nait le rêve.
Ton sourire est une sève
Pour mon souci marginal
Et ta voix flûtée s’élève.
Comme la vie serait brève,
Sans ton parfum idéal !
Dans ton regard nait le rêve.
Sonnant comme une trêve,
Ton rire est musical
Et ta voix flûtée s’élève.
Aux horizons d’une grève
Tu es l’intérêt central.
Dans ton regard nait le rêve.
Avec toi nait la relève ;
Tu es mon retour astral
Et ta voix flûtée s’élève.
Pour l’espoir subliminal
D’un embrasement final,
Dans ton regard nait le rêve
Et ta voix flûtée s’élève.
17 12 ; 10h23
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...