Lorsque le soleil qui rayonne et qui luit,
En flot d’étincelles, réchauffe et séduit,
Joyeux d’étaler son flamboyant parcours.
Pour toi, Ô ma Belle, je chante la nuit
Lorsque la magie, rôdant alentour,
Anime les songes des ombreux séjours,
Livrant l’imaginaire en feu qui la suit.
Pour toi, Ô ma Belle, je chante au matin
Lorsqu’en avenir promettant son butin,
Il offre la vie dans une ardeur rebelle.
Pour toi, Ô ma Belle, je chante le soir
Lorsque la moiteur alanguie se révèle
Et sous l’horizon puise un nouvel espoir.
Chevru le 2 novembre 2008
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...