Que vienne la nuit des matins d’espérance
Dont l’aube levée est le début du jour.
Tout va exister sans soucis de retour,
Porté d’enthousiasme accordeur d’excellence.
Projets éblouis initiés sans détours,
L’ardeur accomplit vos célestes démences ;
Que vienne la nuit des matins d’espérance
Dont l’aube levée est le début du jour.
Les choix de chacun marquent ses préférences ;
La vie se déploie en agrestes contours.
L e monde attend que la conquête s’élance
Couvrant de tiédeur le parfum des amours.
Que vienne la nuit des matins d’espérance !
22 01 00
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...