Assez de descriptions et d'analyses vaines!
Assez de critiquer! Assez de dénoncer!
Depuis longtemps le diagnostique est prononcé.
Inventons maintenant des mesures sereines.
Pourquoi tant répéter, en amères rengaines,
Tout le mal qui nous ronge en propos engoncés?
Ne faire que pleurer, n'est-ce pas renoncer
Et vivre chaque jour de misère et de haine?
Sachons choisir soi-même et soyons vigilants.
Pour bâtir sa maison, il faut avoir un plan.
Accepter tout d'en haut est lâche procédure.
Décidons aujourd'hui d'où, demain, nous irons.
Attendre tout d'autrui conduit aux flétrissures.
L'avenir est à ceux qui en déciderons.
Jean Durier-Le Roux
20 06 2015
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...