Les hommes prosternés, adorant des idoles,
Instrumentalisés par des gourous trompeurs,
Rampent perclus d'effroi de misère et de peur.
Ils croient servir les dieux, mais c'est eux qu'on immole.
Les tyrans assoiffés d'écrasante gloriole
Subviennent aux besoins des marchants de stupeur.
Ils affectent de croire, en un élan dupeur,
En faisant vénérer leurs fates farandoles.
Le sabre pour garder sans fin son ardillon
Doit promouvoir, avec respect, le goupillon.
Chacun tient de l'autre ses folles festoyances.
Régner exige d'obscurantistes transports.
Si le despote, assis sur d'ineptes croyances,
Disparaît, les sectes n'auront plus de support.
Jean Durier-Le Roux
25 06 2015
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...
Gérard Prothais (vendredi, 17 juin 2016 17:02)
Étrange! J'aime ce qui est étrange... Je reçois votre message, alors que j'essaie d'écrire et de ré-écrire cette ébauche ci-dessous. Quand je dis "étrange", je ne parle pas de votre texte mais de la situation que vous nommée : "juste pour essayer".
Lambeaux de vie arrachés
A l’incrédulité
De quelques sages souffreteux
Affaiblis
Par une morale erronée
Éreintée
Morale morte.
L’amour appartient à ceux qui donnent
Ils sont naïfs et beaux
Propres
Sobres
De la tête au cœur
La tendresse est leur arme
Tendresse
Ce peu de mots dit
Ce chuchotis pour un enfant
Le temps est leur berceau
Aujourd’hui nouveaux nés
Demain
Ils seront mille échos...
Je ne suis pas certain de l'aimer mon texte. Vous serez peut-être le seul à le lire... Il lui pend sous le nez de finir à la corbeille informatique...
Je cherche. Mais votre texte tombe pile. Je n'ai pas et de loin la tournure de vos strophes. J'improvise..
J'apprécie votre texte. La philosophie aussi, pour ce que j'en comprends... C'est à dire, peu de chose, malheureusement... Cordialement.