Lorsqu'en ayant acquis assez de connaissances,
Le peuple comprendra qu'il peut se diriger
Sans l'aval de tyrans le maintenant figé,
Il saura rejeter leur infâme puissance.
Lorsqu'enfin convaincu qu'il a seul la licence
De gérer ses richesses sans être affligé,
Grâce à l'ordre nouveau qu'il pourra ériger,
Le monde accomplira une vraie déhiscence.
Puis, lorsque la justice, exigeant son emploi,
Affirmera son sens par de nouvelles lois,
Les peuples plus instruits créeront leur équilibre.
Lorsque ayant, pour toujours, vaincu l'iniquité,
Les hommes affranchis pourront vivre enfin libres,
Un grand pas sera fait pour leur humanité.
10 07 16
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...