On nous a enseigné que nous sommes trop bêtes,
Beaucoup trop ignorants et trop mal dégrossis,
Trop rustres, trop balourds et trop bornés aussi
Pour que rien puisse germer au fond de nos têtes.
Alors, instruisons-nous! que rien ne nous arrête!
Face à l'adversité, ne restons pas assis.
La capitulation ne nous a pas occis.
Marchons droit devant nous pour que l'espoir s'apprête.
C'est à nous de créer, ne baissons pas les bras.
Pour chacun, sans détour le soleil brillera.
Notre savoir nouveau reluira d'étincelles.
Alors, à nos besoins, nous saurons subvenir
Et nous inventerons la société nouvelle.
Frères émancipés, bâtissons l'avenir!
22 06 16
2014
Edition Mélibée
392 pages
Comment Je Comprends les Choses
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...
Gérard Prothais (mardi, 28 juin 2016 08:25)
Nous serons bientôt
Remplacés par des robots.
Ce sera rigolo.
Ils nous ressembleront,
Ventre rond
Sous un pantalon
A bretelles
Remonté sous les aisselles
Et chemise en flanelle.
Les robots seront beaux
Dans leurs oripeaux
Pour danser le tango…
Ce sera rigolo.....