Ce qui l'embête
C'est que ça fait
Flic, Floc.
Le petit garçon
A fait pipi
Dans sa culotte.
Mais
La culotte était poreuse
Alors, ça a coulé.
D'abord le long des cuisses,
Puis à l'intérieur des genoux,
Puis le long des mollets,
Inexorablement.
Il n'y a pas de raison
Pour que cela remonte.
Puis, les chaussettes
Ont été imbibées,
Progressivement.
Et maintenant dans ses galoches
Ça fait flic floc
Et c'est ça qui l'embête.
05 04 95
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...