La canicule étend la quiétude sereine
Et la joie consentie se répand en riant.
La paix émerveillée emporte en mariant
La force et le repos de gratitude pleine.
La récolte s'affirme offrande souveraine
A ceux qu'elle a choisi, sa main se les alliant;
La canicule étend la quiétude sereine
Et la joie consentie se répand en riant.
Libres de s'évader par les monts et les plaines,
Les semeurs de beauté ne seront plus mendiants.
Juillet donneur suprême exhale son haleine
D'équilibre posé, superbe et gratifiant.
La canicule étend la quiétude sereine.
30/07/97
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...