Tristesse mollesse mangeant des bonbons,
Jeunesse s'affaisse tout son compte est bon.
Patine gamine s'il se fait bien tard,
Mutine coquine ton œil est gaillard.
Sorti de la poêle le poisson s'enfuit;
Les plis de la malle sont au chat qu'on cuit.
L'alarme des larmes nous donne à nouveau
Les armes de charme que ton cœur nous vaut.
Falaises fichaises un rien ennuyé,
Fadaises des chaises qu'il faut essuyer.
Galoches bamboches bruit des alentours,
La cloche qui pioche se rit des atours.
On fleure puis pleure le rêve débusque
Demeure qu'effleure le cri des mollusques.
Liez et triez et qu'importe l'effort,
Priez et fuyez et que vienne la mort.
Tu chantes tu hantes l'esprit du voyou
Qu'enfantent les sentes remplies de cailloux.
Là coule et déroule la pierre inondée.
La foule qui croule viendra nous monder.
25/06/97
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...