Voici le deuxième recueil de poèmes. Ah bon? Pourquoi le deuxième? Le premier était terminé?
Oui, et non.
Non parce qu'il n'y avait aucune raison que le recueil précédent s'arrête là. Les premiers texte de celui-ci auraient bien pu être à la suite des autres.
Mais oui parce que j'ai décidé qu'il en serait ainsi.
Chaque recueil ne présente aucune unité interne. Chaque poème arrive selon l'impulsion du moment. Du coup comment voulez-vous que je leur donne un titre significatif?
J'ai donc décidé deux choses. Chaque recueil contiendra par ordre chronologique ma production d'une année civile. Chaque premier janvier, un nouveau recueil commence. J'ai décidé. Na!
Pour les titres, vu que je ne donne déjà pas de titre à mes poésies, je ne vois pas pourquoi j'en donnerais un aux recueils. Là encore, j'ai décidé que les recueils porteraient des titres passe partout. En fait, chaque recueil aurait un titre qui implique qu'il peut y en avoir d'autres après
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...