Parmi les oiseaux qui peuplent le vent,
Ouvrant au matin ses blanches rémiges,
Univers caché que le laid afflige,
Rêve une oiselette au chant émouvant :
Gardienne du ciel qu'elle emplit souvent.
Week-end oublié au fond d'un divan,
Elle est ce qu'elle est pour qu'on la néglige,
Nous offrant ainsi un monde vivant
Parmi les oiseaux.
Avec ses couleurs virant au vertige;
Elle enfle nos cœurs noyant tout litige,
Laissant la noirceur à ceux de devant.
Les yeux qu'elle atteint de regard mouvant
Enfin sont conquis ou les y oblige,
Parmi les oiseaux,
03/10/96
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...