Souvenir tendre d'ombrelle,
Ton parfum s'est éveillé,
Chaleur de douce dentelle.
Emoi furtif grappillé,
Grand regard émerveillé,
Souvenir tendre d'ombrelle.
J'entends ta voix gazouiller ...
Entends mon chant supplier,
Chaleur de douce dentelle.
Mais mon appel gaspillé
S'endort en brouillard mouillé.
Souvenir tendre d'ombrelle.
Lors, la pluie du ciel brouillé,
Sur le livre déplié,
Chaleur de douce dentelle,
Eteint la page souillée
Des nuages oubliés,
Souvenir tendre d'ombrelle.
Donne à ta confiance enviée
Un espoir multiplié,
Chaleur de douce dentelle.
Faudra-t-il tant te prier
De rire sans m'oublier
Souvenir tendre d'ombrelle,
Chaleur de douce dentelle
01/10/96
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...