Ce sera un grand pré entouré de forêts
Avec en son milieu, reflétant les ramures
Un étang alangui dont l'aimable parure
D'une barque au repos est le plus doux attraits
Et puis, non loin de l'eau, mais un peu en retrait,
Une maison charmante, en douce hôtesse sûre,
Offrira son accueil au cœur de la nature
Pour y faire oublier les plus lointains regrets.
Là, l'hiver pourra mordre de bises glaciales
Et Juillet écraser de torpeur estivale,
Chaque jour y sera un nouveau jour de fête.
En toutes saisons, seul, le printemps est admis.
Les oiseaux en tous temps chanteront à tue tête
Afin que tu puisses recevoir tes amis.
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...
Sabine (vendredi, 02 septembre 2016 12:59)
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