Quand tu seras dans ma maison,
Quand tu seras dans ta maison,
Le vent aura senteur de miel
Le temps sera coulée de lait
L'espoir aura un cri plus fou.
Quand nous serons à la maison,
Quand l'avenir nous aura rattrapé,
La pluie sera un matin de cristal
Le jour sera renouvelé ;
L’émoi viendra vers notre source.
Quand nous vivrons à la maison,
Quand l'habitude sera installée,
L’écume du souci ne saura nous troubler;
La paix langoureuse nous émaillera ,
L'harmonie du silence épanouira ses fleurs.
Quand nous régnerons à la maison,
Quand chaque instant nous gratifiera,
Les heures diront leur parfum de printemps
Le chant des oiseaux bercera sa douceur
Le ciel ébloui versera sa grandeur.
17 03 00
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...