A propos d'orthographe.
On voit souvent des gens qui dans les salons du NET ont une orthographe inquiétante. Là n'est pas le sujet. Une personne peut très bien avoir des difficultés dans le domaine sans que ce soit rédhibitoire.
En revanche, certains affectent d'écrire n'importe comment. C'est plus désagréable. En effet, dans ce cas il ne s'agit pas d'incapacité mais de volonté délibérée. Si on trouve difficilement comment écrire un mot mais que dans l'ensemble on essaie de faire pour le mieux, tout un chacun est prêts à comprendre. Mais si l'on veut masquer le problème en écrivant délibérément de travers, cela devient très compliqué pour le lecteur. De plus, c'est une forme de mépris. Je te fais porter le poids de mon incompétence. Et une forme d'égocentrisme exacerbé. Je ne veux pas faire l'effort d'écrire comme tout le monde donc, les quelques centaines de millions de francophones n'ont qu'à se conformer à mon modèle.
C'est donc une forme d'infantilisme pathologique
Certains invoquent une forme de simplification pour diminuer le nombre de frappes. Mais, souvent on s'aperçoit que la différence est minime. Et quand on en arrive à écrire "lai" à la place de "les", on atteint les limites du ridicule.
Il est certain que, surtout dans les salons du NET, on frappe très vite et on ne se relit pas. Souvent, des fautes de frappe ou des fautes tout court apparaissent. Ceci n'est pas grave. Mais quand au nom de je ne sais quelle liberté, on devient illisible, je trouve cela insultant et je n'aime pas.
Il est certain que l'orthographe française n'est pas simple. Mais qu'y pouvons-nous? Elle est comme ça et puis c'est tout.
Je pense, en définitive que ce comportement consiste surtout à vouloir se donner une image de particularisme masquant surtout la paresse devant l'effort qu'il faudrait pour être un peu comme tout le monde.
Je refuse d'avaliser cette paresse.
12 février 2006
2014
Edition Mélibée
392 pages
Pour Jean Durier-Le Roux, lors de son activité professionnelle, le plus grand moment de plaisir jubilatoire quotidien, c'était la cantine. Là, avec une demi-douzaine de galapiats de son espèce, il refaisait le monde. Et puis, la retraite est arrivée : plus de débats dialectiques passionnés. Alors, en toute humilité, il a décidé d'écrire ce qu'il aurait pu défendre véhémentement. Un nouveau problème s'est présenté. Jean Durier-Le Roux s'est souvenu du devoir de philosophie inhérent à la classe de terminale : « Peut-on penser par soi-même ». Il essaie. Ça, pour essayer, il essaie. Même, parfois, il a l'impression d'y arriver... Et là, son narcissisme s'en trouve revalorisé. De quoi se préoccupe-t-il ? A priori de n'importe quoi. Toutefois, il faut bien l'avouer, les sujets liés à la situation sociopolitique reviennent de façon récurrente. Est-ce à regretter ? Aristote, dans le premier chapitre de l'Éthique à Nicomaque, montre que le plus haut niveau de réflexion philosophique que l'on puisse avoir est celui qui concerne le politique. Alors, si c'est Aristote qui le dit...